Platon contre Thucydide
« […] C'est le courage qui marque la différence entre Platon et Thucydide : Platon est un lâche – par conséquent il se réfugie dans l'idéal – Thucydide se maîtrise, par conséquent il maîtrise aussi les choses. » 1888
« […] C'est le courage qui marque la différence entre Platon et Thucydide : Platon est un lâche – par conséquent il se réfugie dans l'idéal – Thucydide se maîtrise, par conséquent il maîtrise aussi les choses. » 1888
« Qu'est-ce, chez un homme, que la chasteté ? Le fait que son goût sexuel est resté aristocratique ; que, in eroticis, il n'aime ni le brutal, ni le morbide, ni le raisonable. » 1888
« Le goût aristocratique fixe des limites à la connaissance aussi. Il y a bien des choses qu'il veut, une fois pour toutes, ne pas savoir. » 1888
« Le grand style vient à la suite de la grande passion. Il dédaigne de plaire, il oublie de convaincre. Il commande. Il veut. » 1888
« L'ennui, c'est qu'une certaine inaptitude à se « maîtriser » (– à ne pas réagir à des sollicitaions, à des excitations sexuelles même ténues) fait partie des séquelles les plus régulières de l'épuisement général. » 1888
« Dans quelle mesure tous ceux qui sont vils, vicieux, brutaux, rusés et raffinés, ne sont que symptomatiques de la dégénérescence. » 1888
« Il est facile de parler de toute sorte d'actes immoraux ; mais aura-t-on la force de les supporter ? Par exemple, je ne pourrais pas tolérer de manquer à ma parole ou de tuer ; je languirais plus ou moins longtemps, puis j'en mourrais, tel serait mon...
« Tout grand problème est un symptôme : un homme doué d'une certaine dose de force, de finesse, d'ampleur, exposé un un danger défini, doué d'une audace définie, a tiré de lui ce problème. » 1885-1886 Il n'y a pas de problèmes philosophiques nous dit...
« Il y a une fausse appréciation de la gaîté, contre laquelle on ne peut rien ; mais celui qui l'adopte n'a finalement qu'à s'en contenter. Nous qui nous sommes réfugiés dans le bonheur, nous qui avons besoin, en quelque sorte, du midi et d'une folle...
« Socrate, il me faut l'avouer, m'est si proche que je suis constamment en lutte avec lui. » 1875 N. avoue ici qu'il est un décadent à la Socrate.