Le principe du laisser-aller

Publié le par Aurélien Ohayon

« Contre quoi je mets en garde : confondre les instincts de décadence avec l'humanisme ; confondre les moyens dissolvants de la civilisation moderne, qui poussent nécessairement à la décadence, avec la civilisation vraie ; confondre le libertinage, le principe du laisser-aller, avec la volonté de puissance (dont il est le contraire). »
1888

La volonté de puissance est force contenue, maîtrisée, domptée. La tension nécessaire à la maîtrise se soi (donc de sa puissance) est relâchée par l'épuisement des instincts, trait de la modernité. L'excitabilité et le « laisser-aller » moderne sont signes de décadence. En tant qu'instinct non contenu, le libertinage est le contraire de la volonté de puissance nous dit N. N. souffre aussi de la distance entre « l'ascétisme » nécessaire qu'il s'impose – pour survivre ! étant donné son haut degré de sensibilité, donc de souffrance – et le manque total de retenue de la « civilisation moderne ».
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